
Jilenos, un homme au teint mat, aux yeux dorés scintillant comme des agrégats éthérés de terre, et à la chevelure d’un blond éclatant.
Né dans la mer de Rubis, il grandi dans un village sous l’eau avant de partir vivre avec son père dans les Step d’Azim là où il apprit à devenir berger de Karakul.
Un soir d’hiver, il fut témoin du haut de sa colline d’une bataille entre les Garlemaldais et une faction révolutionnaire d’Ala mhigo.
Le chaos passé, il attendit 2 jours afin de laisser sa curiosité prendre le dessus, et descendit dans les ruines fumantes après avoir installé divers pièges autour de son troupeau afin de les protéger des Gulo gulo et autres prédateurs de la région.
Plus Jilenos s’approchait, plus il ressentait au fond de lui un appel de détresse qu’il ne pouvait ignorer. Sous les décombres d’un canon magitek, il découvrit le cadavre tenant fermement une pierre dans sa main qui semblait réagir à la présence du jeune homme.
Quand il le toucha une fée apparut et il lui sembla entendre “merci” du fond des limbes avant de disparaître, laissant une gemme brisé dans la main froide du soldat.
Il trouva également un journal de voyage du propriétaire du cristal où figurait ses derniers instants. Jilenos éprouva une pointe de remords pour ne pas être descendu plus tôt afin d’aider les survivants.
Écrit avec son sang, Jilenos en apprit plus sur la fin de la civilisation de Nym ainsi que le nom de la fée, il désespérait à l'idée qu’elle reste prisonnière d’un sommeil éternel.
Dès lors, le jeune berger passa le plus clair de son temps à étudier les arcanes ancestraux des Érudits grâce aux écrits, même pendant ses tour de gardes.
Le jour de sa 16eme années, il lança un sortilège de dôme de protection sur son village en mettant en pratique la modification géométrique de l'éther environnant afin de l’occulter aux yeux des impériaux et décida de partir pour la Noscea afin de visiter la cité engloutie de Nym.
Lors d’une visite des vestiges du palais du Vagabond, Jilenos croisa la route d’un groupe de chercheurs mené par Galuf Baldesion, un éminent scientifique de Sharlayan dont la renommée traversait les continents. Curieux et assoiffé de savoir, Jilenos passa de longues semaines en leur compagnie, captivé par leurs récits et leurs travaux.
Le destin de Jilenos prit un tournant inattendu lorsqu’il scella un pacte avec une fée. De prime abord fortuite, la rencontre avec cette créature magique se produisit lors d’une expédition au plus profond des ruines de la cité engloutie. La fée se présenta à Jilenos lorsque celui-ci ramassa une pierre d’un bleu profond.
Plus tard, on apprit que le joyau était un artefact des érudits de Nym renfermant leurs connaissances tombées dans l’oubli depuis plus de 2000 ans et qu’il avait réagi à l’étrange pouvoir de Jilenos. C’est à ce moment que ses compagnons de route comprirent qu’il portait en lui une bénédiction : celle que l’on nomme aujourd’hui l’Écho.
Intrigué par ce don rare et mystérieux, Galuf l’accueillit comme disciple, voyant en lui un potentiel exceptionnel. Sous ses conseils, Jilenos rejoignit l’académie de magie de Sharlayan, où il se plongea dans l’étude de l’arcanisme pour développer ses talents en magie militaire des érudits des temps passés. Ce savoir ancien, datant de la cinquième ère astrale, est aussi puissant qu’exigeant. Sa force réside dans l’art de combiner protection et stratégie offensive grâce à un arsenal de formules magiques et à l’aide d’une fée guérisseuse.
Des années plus tard, peu de temps après avoir reçu les honneurs de ses professeurs de l’académie de Sharlayan, Jilenos apprit la disparition soudaine de Louisoix Leveilleur. Bouleversé par cette nouvelle, il quitta les Mers du Nord pour se rendre à Gridania afin de poursuivre le combat de ce héros qu’il admirait tant. C’est là qu’il rencontra les Héritiers de la Septième Aube et perfectionna ses compétences de guérisseur, tout en s’armant d’une détermination sans faille pour protéger ses alliés.
L’accalmie offerte par le sacrifice de Louisoix fut de courte durée. Très vite, l’Empire de Garlemald reprit sa marche pour envahir Éorzéa. Des conflits faisaient rage à travers tout le continent, et Jilenos se distingua comme un stratège hors pair. Ses plans, méticuleusement élaborés, assuraient la survie et la victoire de sa faction. La fée qui l’accompagnait, un esprit aussi espiègle que bienveillant, amplifiait ses capacités en prodiguant des soins et en érigeant des barrières protectrices pour ses camarades. Ensemble, ils formaient une force indomptable.
Mais sous son apparence d’érudit rigoureux se cachait un homme passionné par les plaisirs simples de la vie. Lorsque les grimoires étaient fermés et que le fracas des batailles s’éloignait, Jilenos aimait s’adonner à son autre passion : la cuisine. Les arômes des épices et des herbes, la chaleur réconfortante des fourneaux, figuraient parmi les rares légèretés du quotidien qui parvenaient à lui faire lever le nez de ses livres.
Installé en Noscea, Jilenos trouva refuge dans un petit restaurant. Jour après jour, il économisa suffisamment pour réaliser un rêve qui lui tenait à cœur : devenir propriétaire d’un manoir dans le quartier résidentiel de Gridania, Lavandière. Là, il accueillit les membres de son escouade d’élite, dont il avait été autrefois le commandant. À la retraite, ces anciens soldats portaient en eux le désir de continuer à servir leur chef. Ce souhait se transforma en un soutien indéfectible et précieux pour Jilenos lors de ses aventures à travers le monde.
Ainsi s’écrivait la légende de Jilenos, l’Ao Ra à la peau d’ambre et au regard d’or, maître des grimoires et protecteur de la vie, dont l’histoire continuait de résonner comme un chant de barde dans les contrées les plus lointaines d’Aetherys.